* Quelle autorité ont ces Hadiths pour l'islam ?
Le Coran de Muhammad comme le Sermon sur la montagne de Jésus sont des Textes saints de premier plan car directement dictés par le Messager divin. Par la suite les paroles de Muhammad compilées dans les Hadith, comme celles du Christ compilées dans l'Evangile, ont été rapportées après coup par leurs proches disciples témoins des évènements. C'est pourquoi ces saintes Hadiths sur les conditions de venue du Promis ont dans l'islam la même autorité que l'évangile.

* Quelle est l'histoire de Akka ou Acre en Israël ?
Akka est une petite ville fortifiée située au bord de la mer méditerranée au pied du mont Carmel en Palestine (Israël). Au temps des Ptolémées d'Égypte Akka fut appelé Ptolemaïs. Puis elle fut appelée Acco dans l'Ancien Testament. Elle fut ensuite conquise par les musulmans en 636 après J.C. Elle fut rebaptisée Saint-Jean-d'Acre en 1229 par les croisés chrétiens l'ayant temporairement et par intermittence reprise entre 1104 et 1291, notamment par Richard Coeur de Lion en 1191. Mais la conquête de la ville en 1291 par le sultan d'Égypte al-Malik al-Ashraf mit fin à la présence des chrétiens en Palestine. En 1799 Napoléon Bonaparte tenta un siège devant Acre sans succès. En effet Akka est entourée de remparts fortifies, avec des murs pouvant atteindre 10 mètres d'épaisseur. Sa citadelle en son centre en fit une prison terrible. Akka touche aujourd'hui la ville de Haïfa en Israël.

* Quelle serait la grâce de Dieu réservée à Akka ?
L'Imam Ibn'i Majallah a rapporté ces paroles sacrées prononcées par le prophète Muhammad, disant que Akka est une ville spéciale que Dieu aurait "réservée pour lui accorder sa grâce". Abdu'l-'Aziz, fils de Abdu-Salam, confirme ces propos du prophète Muhammad. Ainsi selon Muhammad la ville de Akka serait "particulièrement gratifiée" par Dieu. Or la plus grande "gratification de Dieu" sur terre serait la "révélation de son Verbe créateur". Et l'histoire des religions montre que les Messages de Dieu ont par définition toujours été révélés aux hommes à travers des Messagers de Dieu. Ainsi Muhammad annoncerait la venue de son Promis à Akka en Palestine.

* Pourquoi Akka serait une ville de pèlerinage alors qu'aucun prophète n'y serait enterré ?
Un pèlerinage est en premier lieu la visite du tombeau d'un Messager divin. Or il n'y aurait aucune raison pour un musulman de faire un pèlerinage à Akka, puisque ni le Prophète ni ses saints successeurs n'y sont enterrés. De même pour les chrétiens ou les juifs. Pourquoi alors Muhammad ferait-il la louange d'Akka comme un lieu saint de "pèlerinage" ? Qui serait donc ce Messager divin enterré à Akka après Muhammad et qui devrait rendre si "heureux" le croyant qui visiterait ne serait-ce que le "pèlerin d'Akka" ? Ce Messager divin après Muhammad serait donc le Promis de Muhammad dont la foi doit sauver le monde et l'esprit des religions.

* Sens de la « Source » à Akka ?
De même que "l'eau" vient du "ciel physique" pour redonner vie au corps de l'humanité, la "révélation divine" vient du "royaume de Dieu" pour redonner vie à l'esprit de l'humanité. Ainsi cette "source" dont les anges "s'abreuvent au paradis" symboliserait la "révélation divine". Par conséquent l'homme qui a "bu à la source" sacrée à Akka, selon les propos rapportés de Muhammad, est "béni" au point que "Dieu a interdit au feu de l'enfer de le toucher" au "Jour de la résurrection". Et comme le "Jour de la résurrection" désigne le temps de l'accomplissement des promesses de Dieu, celui qui reconnaîtra le Promis de Dieu à Akka aura son âme "lavée" et ira au Paradis.

* Sens de l'expression « Dernier des Prophètes » dans le Coran ?
"Muhammad n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais le messager d'Allah et le dernier des prophètes." (Coran 33.40)
Le Promis peut-il être un Envoyé de Dieu si Muhammad est le "dernier des prophètes" ? En quoi ce titre de Muhammad serait compatible avec la révélation éternelle de Dieu sensé continuer à jamais aimer et guider l'humanité ? Ce paradoxe apparent s'explique par le fait que dans le Coran le mot "prophète" est traduit à partir de "Nabi" en arabe, un homme prophétisant l'avenir, alors qu'un "Envoyé de Dieu" est traduit de "Rasul" en arabe, un Messager de Dieu guidant l'humanité. Ainsi le dernier des Nabi (prophète) ne signifierait pas nécessairement le dernier des Rasul (Envoyé de Dieu). C'est seulement la mission prophétique du Messager divin qui s'achève avec Muhammad, avant l'accomplissement des prophéties par la venue du Promis, tandis que la mission d'éducateur divin restera à jamais nécessaire à l'humanité qui continuera de grandir guidé par Dieu au fil des âges. C'est pourquoi Muhammad est bien le dernier des prophètes du "cycle prophétique" ou adamique, avant la venue du Promis (Esprit de Jésus) devant inaugurer le "cycle d'accomplissement" des promesses divines de paix et d'unité.

* Sens de l'expression « Sceau des Prophètes » dans le Coran ?
Une autre traduction reconnue du Coran dit: "Muhammad n'est le père d'aucun de vous, mais il est l'Envoyé de Dieu et le Sceau des Prophètes." (Coran 33.40)
Dans sa mission de dernier ou "sceau des prophètes", Muhammad authentifierait tous les prophètes du cycle prophétique avant lui, non seulement en les listant dans son Coran, mais aussi en leur servant de point de synchronisation dans le temps pour le calcul du départ de certaines durées prophétiques de la Bible concernant le Promis, liant ainsi définitivement tous les prophètes entre eux !