* Sens symbolique du « Ciel » de la « Terre » et de la « Mer » ?
Le "ciel" est ce qu'il y a de plus élevé pour le corps et dispense les bontés matérielles (pluie, lumière, chaleur...) en fécondant la "terre" par son "eau", tout comme la "religion" est ce qu'il y a de plus élevé pour l'esprit et dispense les bontés spirituelles (vertus, principes sociaux justes, connaissance, amour...) en fécondant le "coeur" de l'homme par son "Verbe divin". C'est pourquoi le "ciel" symboliserait la "religion", la "terre" le "coeur" de l'homme réceptacle des "croyances" ou de la "foi", et les "eaux" ou la "mer" le "Verbe divin". Jésus confirme la "terre" comme un symbole du "coeur" de l'homme recevant la "semence de la Parole Dieu": "Voici ce que signifie cette parabole: la semence est la Parole de Dieu [...] Ce qui est dans la bonne terre, ce sont ceux qui avec un coeur bon et beau entendent la Parole, la retienne et portent du fruit par la constance." (Jean 6.51) Autrement dit l'Esprit du Christ comme tous les Messagers de Dieu est venu du "ciel", le royaume de la "révélation divine", et a fondé la "religion chrétienne" sur terre par le pouvoir du "Verbe divin".

* Sens du « Premier ciel et première terre » qui avaient disparu et la « mer » qui n'était plus ?
Alors que le "ciel" symboliserait la "religion", le "premier ciel" désignerait dans la bouche de saint Jean la "religion du Christ" lors de sa "première venue". De même si les "eaux" symbolisent le "Verbe divin", la "mer" désignerait par conséquent la "Parole du Christ" profonde et étendue comme la mer. Si la "terre" symbolise le "coeur" de l'homme, réceptacle de la "Parole du Christ" fécondant ses "croyances", alors la "terre" désignerait plus précisément les "croyances chrétiennes" enfouies dans le coeur des hommes. C'est pourquoi en prophétisant à la "fin des temps" le retour du Christ ou Promis de Dieu, lorsque le "premier ciel et la première terre auraient disparu et la mer ne serait plus", saint Jean avertirait les chrétiens qu'en ce temps là le ciel de la "religion du Christ" et la terre des "croyances chrétiennes" seraient négligées et la mer de sa "parole" oubliée par les foules. C'est pourquoi saint Jean prédit que "les premières choses ont disparu", car avec la négligence de l'esprit de la foi du Christ au cours de l'histoire, un "ancien monde s'en est allé" confirmant la métaphore de la "fin du monde" pour signifier la "fin du christianisme sous son ancienne forme". C'est à ce moment là que le Christ reviendrait en Esprit en envoyant le "Consolateur" Promis par Dieu : "si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai." (Jean 16.7)

* Sens d'un « Nouveau ciel et une nouvelle terre » ?
Le soleil, la lune et les étoiles, représentent les repères d'orientation spatiale et temporelle utilisés par les hommes et leurs calendriers. C'est pourquoi le "ciel de chaque religion" symboliserait ses repères religieux, comme ses lois et ses dogmes, sa direction et ses institutions religieuses. Ainsi le "ciel fendu" et la "chute des astres" annoncés par les saintes Ecritures présageraient une mutation profonde des anciens repères des religions. Ce changement serait un véritable jour de jugement divin pour les hommes, car ils devraient changer leurs organisations et compréhension des lois religieuses tout en gardant l'esprit de leur foi. Si le "ciel" symbolise la "religion", le "nouveau ciel" désignerait alors une "nouvelle religion" après le Christ, lors de son retour en tant que Promis de Dieu, révélant de "nouvelles lois divines" mieux adaptées aux hommes afin de fonder leur unité en paix sur terre. De même la "nouvelle terre" désignerait les "nouvelles croyances des hommes" avec un "coeur" revivifié par l'amour et l'esprit du Christ. C'est pourquoi saint Jean rapporte que Dieu le Père fera "toutes choses nouvelles", autrement dit avec la venue de son Promis, Dieu établirait une "religion nouvelle" ou un "monde nouveau" purifié des dogmes des hommes.